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Le précipice du silence

Stephane Lambert

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Le précipice du silence

 

 

Tais-toi !

Sale gueule

Sourd dans la ciguë au fond du baril

 

Imposteur de la langue, encore des trous dans les mots pour tonner dans ton ciel Mélangé, démantibulé à la bouche quand, rentré par le nombre entier à l’intérieur, Des mentons piaillaient leur saison.

 

 Colégramme

 Trop de bruits

 

Faut-il qu’il y ait un son au silence ?

Ou Faut-il qu’il y ait un silence au son ?

 

Au profond de cette histoire se tient la forme d’un bœuf

Sarabande  en pièce pendant la sphère

Mes illusions se poursuivent dans l’intense impact de l’atome sourd

Larsen entre les dents qui soutiennent le bas du visage pour fabriquer la phrase Juste avant et juste après le silence.

 

Bourre

Le saut qui s’engorge

Bougre de verbe à nu.

 

Aphone or je n’y peux rien, un matin qui sonne le tocsin les mains qui sentent des Pieds et toujours l’haleine coulante.

Le gai son de mes entrailles commençait  tôt

Je le jure de mes hurlements

 

Colégramme

Tard et en pétard

L’ire de nuit épaisse

Dans le précipice du silence

 

Couac et craque

Agrumes sous vide percent les brumes de mes angles à vif.

 

Le creuset de cette ligne aride sera l’ultime médiane par où viendra sûrement  Nicher la poudre de mes nerfs.

 

La peur d’escampette

Et son ressort ne sont pas partis bien loin :

 A Trouffouillouse Les Olivettes

 

Peut-être, gentillettes…

 

 

Ams tram

Reste à l’horizon de mes messes , fouillent mes  trop sons carrées PIC ET pris dans les Branches  et fendent les ondes

COLeGRAM

Se trouvera comme soudain

Muet dans les cordes.

 

 

Mais tous les rings aboyaient leurs titres de coups affûtés.

Tacet  oblique

Claque à la section

Décimal de jeu par magie avant l’estomac

 Bourre ses grondements

Crève écoeure et grêle

Poing par poing

Pic et pic

Ton petit souffle se dérobe aux fossettes miraculeuses

Ovaire de patin choux

Suie de lymphe écornée dedans l’œuf

Plongeon sur ce cri et nage encore dans le remous coagulé

 

Fouche tram

Vacarme de soie juste dehors

 La clique dressée sur son 15 août

Fifres de nouille au filtre grinçant

Presse-purée de bruit selon bruit suffoquant d’étincelles

 

Dans ce brouhaha cosmique

Les brindilles de mes os grelottent comme un bâton de pluie

Le côlon express pète le troubadour fripé de son taragot

Râle gorge saturé

Éclats de pavillon

Trombone à bobonne

Trombine à bobine

Tout ce foin dans la nuit qui masse les ouïes folles par ses lèvres de lune.

Rescapé du silence sur la lisière qui gronde par le vertige des plaques, la bouche Bée.

Le sens écorché, la langue encornée, pelée de ses phrases villeuses est venue  Crisper la moelle de ma colonne conjugale et mes  intestins vieillis de ses sacs de Mots.

 

Patatrac

La secousse grave ourdie par la terre n’ouvre la brèche de nos crânes belliqueux

Que par

 

Les empreintes  ondulantes qui formulent le sens vibratoire de notre étoile Métaphysique

 

Mais j’ose jeter le pus du cœur

Asséché d’une ouate océanique qui répand

Son Blablabla inutile et qui nous saoule

 

L’épaule nord conduira sa foudre jusqu’au pied équateur

Pour qu’au centre s’échauffe le grincement de nos palpitations aigres

 

Mes sons partout ne sont pourtant pas vos verbes acides

Ni même mes cicatrices silencieuses qui  biaisent le vide

 

Faut-il que le silence soit encore un mot ?

Ou faut-il que le mot soit encore un silence ?

 

Ce coton de parole qui boit comme  buvard

M’absorbe encore trop souvent dans son blanc neigeux.

Il m’invite comme béat à me taire et à rester coi,

Couché dans son manteau sourd et

Blotti dans la frayeur de ses soupirs qui ne consentent qu’à l’ordre du pouvoir.

 

Je ne pauserai  pas mon taudis d’anti-mots dans la sébile rhétorique

Mais je conterai sans relâche par les râles de mon hoquet marteau la volte danse Utopique

 Qui monte à chaque moment où le mutisme n’y tient plus et laisse la voie à un Lyrisme prometteur qui rejoint chaque matin  d’automne où le soleil accompagne Les premières feuilles, courageuses,  qui se détachent des branches  par pirouettes Dans l’air.

Là où dans un geste simple et libre nous tenons parfois dans la main du regard Premier ce qui reste comme une immense symphonie du silence.

 

 

 

 

Stela

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