Le précipice du silence
Le précipice du silence
Tais-toi !
Sale gueule
Sourd dans la ciguë au fond du baril
Imposteur de la langue, encore des trous dans les mots pour tonner dans ton ciel Mélangé, démantibulé à la bouche quand, rentré par le nombre entier à l’intérieur, Des mentons piaillaient leur saison.
Colégramme
Trop de bruits
Faut-il qu’il y ait un son au silence ?
Ou Faut-il qu’il y ait un silence au son ?
Au profond de cette histoire se tient la forme d’un bœuf
Sarabande en pièce pendant la sphère
Mes illusions se poursuivent dans l’intense impact de l’atome sourd
Larsen entre les dents qui soutiennent le bas du visage pour fabriquer la phrase Juste avant et juste après le silence.
Bourre
Le saut qui s’engorge
Bougre de verbe à nu.
Aphone or je n’y peux rien, un matin qui sonne le tocsin les mains qui sentent des Pieds et toujours l’haleine coulante.
Le gai son de mes entrailles commençait tôt
Je le jure de mes hurlements
Colégramme
Tard et en pétard
L’ire de nuit épaisse
Dans le précipice du silence
Couac et craque
Agrumes sous vide percent les brumes de mes angles à vif.
Le creuset de cette ligne aride sera l’ultime médiane par où viendra sûrement Nicher la poudre de mes nerfs.
La peur d’escampette
Et son ressort ne sont pas partis bien loin :
A Trouffouillouse Les Olivettes
Peut-être, gentillettes…
Ams tram
Reste à l’horizon de mes messes , fouillent mes trop sons carrées PIC ET pris dans les Branches et fendent les ondes
COLeGRAM
Se trouvera comme soudain
Muet dans les cordes.
Mais tous les rings aboyaient leurs titres de coups affûtés.
Tacet oblique
Claque à la section
Décimal de jeu par magie avant l’estomac
Bourre ses grondements
Crève écoeure et grêle
Poing par poing
Pic et pic
Ton petit souffle se dérobe aux fossettes miraculeuses
Ovaire de patin choux
Suie de lymphe écornée dedans l’œuf
Plongeon sur ce cri et nage encore dans le remous coagulé
Fouche tram
Vacarme de soie juste dehors
La clique dressée sur son 15 août
Fifres de nouille au filtre grinçant
Presse-purée de bruit selon bruit suffoquant d’étincelles
Dans ce brouhaha cosmique
Les brindilles de mes os grelottent comme un bâton de pluie
Le côlon express pète le troubadour fripé de son taragot
Râle gorge saturé
Éclats de pavillon
Trombone à bobonne
Trombine à bobine
Tout ce foin dans la nuit qui masse les ouïes folles par ses lèvres de lune.
Rescapé du silence sur la lisière qui gronde par le vertige des plaques, la bouche Bée.
Le sens écorché, la langue encornée, pelée de ses phrases villeuses est venue Crisper la moelle de ma colonne conjugale et mes intestins vieillis de ses sacs de Mots.
Patatrac
La secousse grave ourdie par la terre n’ouvre la brèche de nos crânes belliqueux
Que par
Les empreintes ondulantes qui formulent le sens vibratoire de notre étoile Métaphysique
Mais j’ose jeter le pus du cœur
Asséché d’une ouate océanique qui répand
Son Blablabla inutile et qui nous saoule
L’épaule nord conduira sa foudre jusqu’au pied équateur
Pour qu’au centre s’échauffe le grincement de nos palpitations aigres
Mes sons partout ne sont pourtant pas vos verbes acides
Ni même mes cicatrices silencieuses qui biaisent le vide
Faut-il que le silence soit encore un mot ?
Ou faut-il que le mot soit encore un silence ?
Ce coton de parole qui boit comme buvard
M’absorbe encore trop souvent dans son blanc neigeux.
Il m’invite comme béat à me taire et à rester coi,
Couché dans son manteau sourd et
Blotti dans la frayeur de ses soupirs qui ne consentent qu’à l’ordre du pouvoir.
Je ne pauserai pas mon taudis d’anti-mots dans la sébile rhétorique
Mais je conterai sans relâche par les râles de mon hoquet marteau la volte danse Utopique
Qui monte à chaque moment où le mutisme n’y tient plus et laisse la voie à un Lyrisme prometteur qui rejoint chaque matin d’automne où le soleil accompagne Les premières feuilles, courageuses, qui se détachent des branches par pirouettes Dans l’air.
Là où dans un geste simple et libre nous tenons parfois dans la main du regard Premier ce qui reste comme une immense symphonie du silence.
maria allmon
1 janvier 2021 at 5 h 33 minI like and follow your site, thanks
Fiona
23 janvier 2021 at 10 h 51 minI must say I read a great article with pleasure